L'une des difficultés, je pense, et qui existe au moins dans la trilogie, repose sur les alternances que Dumas introduit dans ses récits entre l'Histoire de l'ère napoléonienne et la romance. Dès que Dumas se consacre à l' Histoire ( avec un grand H), il en oublie ses personnages de roman. Ainsi, dans le " chevalier de Sainte Hermine", il laisse croupir Hector de Sainte Hermine dans sa prison du temple pour enchaîner immédiatement sur l'Histoire. C'est un peu comme si Hector de Saint Hermine disparaît dans le roman et reste oublié sous ce nom dans la prison du temple. Son enfermement dure 3 ans. Puis, ensuite, on retrouve le chevalier avec une nouvelle identité " René " soldat dans les champs de batailles de Napoléon ou " Comte Léon " aventurier de Surcouf ou voyageur dans une sorte de jungle. Bref, " l' endroit lugubre ..." serait il l' endroit d' une mort symbolique du personnage d'Hector de Sainte Hermine ( sous cette identité) oublié par Dumas lui-même dans cette prison du Temple. Et cette prison du temple n'est elle pas très célèbre pour avoir servi de cellule à la reine Marie Antoinette ? D'ailleurs, c'est à la suite de la découverte du complot des oeillets, dans le roman " chevalier de maison rouge " que la reine fut transférée à la Conciergerie.
D' après lecture de quelques passages, on apprend que la dame aux oeillets est Geneviève épouse Dixmer, née du Treilly, amie d' enfance d' Armand de Maison rouge lequel existe également sous les traits de M. Morand. Pour le moment je sèche car il y a un autre " maison rouge", Philippe de Taverney, frère de la Comtesse de Charny ! Dumas est un filou. On apprend de Dumas lui-même, dans l' article qui suit que Philippe de Taverney est Armand de Maison Rouge. Or les Taverny peuvent mener à la ville de naissance de Dumas lui-même !
https://www.dialogus2.org/DUM/memoiresdunmedecin.htmlEn ce qui concerne les trois titres, je ne vois pas vraiment ce que vient faire " la marquise d' Escoman " outre la période du récit 1831-1840.
Mais le comte de Monte cristo offre une période de récit 1815-1839 aussi. Alors pourrait on retenir " la comtesse de Charny " ( époque du récit 1793) plutôt que la marquise d'Escoman. Même nombre de lettres, on conserve les 64 lettres !